moyen du stockage informatique

Stockage informatique

Le Stockage, en informatique, dispositif physique dans ou sur lequel peut être conservée l'information. Un micro-ordinateur possède deux types principaux de stockage : sa mémoire vive (RAM), qui sert de stockage temporaire au microprocesseur pour les programmes, le travail en cours et différentes informations internes de contrôle des tâches!; les lecteurs de disques et autres supports externes, qui conservent l'information de manière plus permanente. Un ordinateur a également d'autres types de stockage. Sa mémoire morte (ROM) est un support permanent et non effaçable pour la conservation d'informations utiles, comme les informations de démarrage et les procédures d'entrée-sortie. De plus, un ordinateur utilise plusieurs mémoires tampon comme zones d'attente temporaires pour certaines informations spécifiques, telles que les caractères saisis au clavier ou destinés à l'imprimante.
Avant, les moyens de stockage dépendaient de la nature des données : le texte sur du papier, le son sur un disque et l’image sur une pellicule. Depuis les années 80, toutes ces informations peuvent être numérisées et enregistrées sur un seul support : le cdrom
L’informatique permet de traiter des quantités considérables d’informations en un minimum de temps. Là où il y avait naguère des textes, des sons ou des images, il n’y a plus désormais que des 0 ou des 1. Le travail des machines s’en trouve facilité et la technologie numérique progresse à grands pas pour augmenter la puissance des microprocesseurs ou la taille des mémoires.
L’un des avantages de cette révolution, c’est que les informations se conservent sur des supports qui ont tendance à se standardiser.
Avec l'arrivée d'Internet, les méthodes de diffusion de l'information d'actualité (politique, arts et spectacles, sport, météo) ont évolué. De son côté, le CD-ROM, avec sa grande capacité de stockage, a permis de révolutionner les techniques d'archivage. Grâce à ce support, on peut emmagasiner des centaines d'articles de journaux et de magazines, ainsi que des livres en version intégrale et des encyclopédies complètes.
Les différents types de stockage
Les disques mécaniques
À l'origine, le disque est un enregistrement mécanique, dérivé des enregistrements sur cylindre des premiers phonographes. Un burin grave dans la cire un sillon dont les flancs sont modulés par les vibrations sonores. Le système permet la stéréophonie, chaque flanc servant à l'inscription de l'une des voies, gauche ou droite. À partir d'une gravure sur cire, un moule métallique est réalisé par électrolyse. Les flancs du sillon épousent rigoureusement ceux de la gravure. Le moule est enfin utilisé pour le pressage des disques de série avec une matière plastique vinylique. Les enregistrements ainsi obtenus (microsillons) ne sont pas effaçables. Une face de microsillon 33 tours/minute contient tout au plus une heure de programme musical.
Les disques magnétiques
Sur le disque magnétique, le sillon est remplacé par une piste, et l'enregistrement s'effectue, comme sur une bande magnétique, par l'intermédiaire d'une tête dont le champ magnétique est modulé par le signal électrique audio. En son et en vidéo, la capacité est sensiblement la même que sur bande. Ce disque est utilisé en informatique sous forme de disques souples, ou disquettes, et de disques durs dans des diamètres de 6 à 20 cm. Sa capacité, selon les formats, s'échelonne de 2 à 15 mégabits pour les disquettes et de 20 à 100 mégabits ou plus pour les disques durs. Le temps d'accès à l'information est toujours inférieur à la seconde.
Cette information est susceptible d'être modifiée ou complétée car, comme tous les enregistrements magnétiques, elle est effaçable.
Les disques à lecture par laser
Conçu d'abord pour le son, le disque compact (ou Compact Disc, CD ) est aussi utilisé à présent en vidéo. Dans le premier cas, l'enregistrement est numérique, dans le second, il est analogique pour l'image (en raison du grand débit d'informations exigé par une image animée en couleurs) et numérique pour le son. Les disques audio et vidéo sont compatibles et peuvent donc être lus par le même appareil. Cette lecture est assurée par un mince rayon laser. Il n'y a aucun contact mécanique et par conséquent aucune usure, contrairement au disque mécanique. Les disques audio mesurent 6 ou 12 cm de diamètre. Les disques vidéo sont disponibles en 12, 20 et 30 cm, ces derniers autorisant l'enregistrement d'un film de long métrage. Le disque comporte une piste de microcuvettes groupant les signaux de codage du son et de l'image (numériques en audio), de synchronisation et de guidage du rayon laser. La tête de lecture se déplace au-dessous du disque et y projette un rayon laser lisant la piste.
Le CDROM. Le disque compact numérique de 12 cm est aussi utilisé en informatique. Mais celle-ci fait également appel à d'autres disques optiques, plus gros. Leur capacité de mémorisation est considérable, dépassant 50 mégabits par cm2. Ils représentent des supports privilégiés pour les banques de données, les annuaires, les statistiques, etc. Depuis 1991 sont commercialisés des disques compacts interactifs (CD-I), permettant de combiner de manière interactive, sur l'écran d'un téléviseur ou d'un micro-ordinateur, le son, l'image (fixe ou animée), le graphisme et le texte. Enfin, en 1992 a été lancé le disque compact photo, qui permet d'enregistrer une centaine de photographies numérisées susceptibles ensuite d'être projetées sur l'écran d'un téléviseur ou d'être récupérées sur un micro-ordinateur pour être retouchées, légendées, classées, archivées ou transmises à distance via une ligne téléphonique et un modem. À l'origine, le disque optique ne permettait ni l'effacement ni l'enregistrement. Aujourd'hui, certains disques sont enregistrables une fois par l'utilisateur, d'autres sont enregistrables et effaçables à volonté.
La structure de ces supports utilise une matière thermo-magnéto-optique, par exemple un composé terbium-fer-cobalt. Les faces comportent des pistes circulaires en relief destinées au guidage du rayon laser. La propriété essentielle du composé est de permettre une inversion du sens de la magnétisation par échauffement de la matière sous l'action d'un rayon laser. La lecture utilise le phénomène de Kerr : la lumière polarisée d'un rayon laser est dirigée sur la piste du disque, où elle est réfléchie différemment selon que la matière est magnétisée dans un sens ou en sens inverse. D'une manière générale, le disque optique est beaucoup plus durable qu'une bande magnétique.
Disquette, disque souple de Mylar enduit d'oxyde ferrique, capable de conserver une aimantation, enveloppé dans une jaquette de protection en plastique. Les données sont écrites sur une disquette par la tête de lecture-écriture de l'unité de disquette, qui modifie le sens de l'orientation des particules d'oxyde ferrique. Une orientation représente un 1 et l'orientation opposée un 0. Une disquette courante a un diamètre de 5,25", avec un trou important au centre, dans lequel s'emboîte l'axe d'entraînement. Selon sa capacité nominale, une disquette peut contenir de quelques centaines de milliers à plus d'un million d'octets.
Après l'invention des cartes perforées pour véhiculer des informations qui devenaient de plus en plus volumineuses et inutilisables d'un point de vue pratique, devant le développement des logiciels. Les supports de données magnétiques amovibles ont été conçus puis commercialisés: les disques souples communément appelés disquettes. Différents formats ont existé : le 8 pouces, le 5.25 pouces mais seul le 3.5 pouces s'est imposé.
Disque dur Composé d'un ensemble de plateaux circulaires coaxiaux, recouverts d'une couche de matériau magnétique qui permet l'enregistrement de données. Un disque dur ordinaire comporte de un à huit plateaux qui tournent à la vitesse de 3 600 t/m, et ses têtes de lecture!/!écriture se déplacent, à la surface des plateaux, sur un coussin d'air dont l'épaisseur ne dépasse pas 0,2 à 0,5 µ. Plateaux et mécanisme de lecture sont enfermés dans une coque étanche qui les isole de la poussière ambiante. Un disque dur offre un accès beaucoup plus rapide qu'une disquette et peut enregistrer de grandes quantités de données.
En 1956, IBM inventait le premier disque dur, support magnétique de données. Les programmes, les applications indispensables au démarrage de l'ordinateur pouvaient alors être installés et intégrés à l'ordinateur, mais il subsistait un problème, celui du transport des informations sans perte de celles-ci.
CD-ROM
Alors que les informaticiens, à l’aube de l’ère du numérique, pensaient que le CD-ROM ne serait jamais utilisable en raison de sa trop grande capacité, ils démontrèrent rapidement qu’il n’était plus à la hauteur de leurs espérances et qu’il s’avérait être un support de stockage insuffisant. En effet au milieu des années 80, les logiciels utilisent peu d’espace et les disques durs les plus importants permettaient le stockage d’environ 20 Mo. A titre de comparaison, le CD-ROM compte environ 650 Mo, soit 32 fois la taille de ces disques durs.
La capacité des CDROM varie de 550 à 680 méga-octets en fonction de la façon dont ils sont formatés.
Le standard 8 cm développé par Sony s’impose difficilement sur le marché informatique. Cela s'explique par sa trop faible capacité (180 à 200 Méga-octets) au moment où même la capacité du CD-ROM 12 cm est jugée insuffisante pour les nouvelles applications multimédia.


DVD
Le DVD (Digital Versatile Disk) est créé pour pallier aux nouvelles exigences de stockage de données. Ce disque compact à multiples configurations et à une polyvalence extraordinaire.
Un nouveau pas est alors franchi avec le DVD : un petit pas pour l’humanité mais un pas de géant pour le stockage des données
Les sources d'information sur CD-ROM
Contrairement à Internet, les ressources sur support CD-ROM ne permettent pas de suivre l'actualité. On s'en sert plutôt comme sources de référence. Par exemple, il existe des ouvrages qui contiennent de nombreux articles de journaux ou de magazines. On trouve également des livres, des dictionnaires et des encyclopédies complètes sur CD-ROM .
Les CD-ROM, par essence, se prêtent très bien à l'exploitation des techniques multimédias. Ils peuvent contenir des séquences vidéo et même des animations. De plus, ils proposent en général un outil de recherche qui facilite l'exploration de leur contenu. Autre avantage, ils sont faciles à transporter. En effet, qui aurait cru que l'on pourrait un jour se déplacer avec une bibliothèque complète dans son sac à dos?
- Les différents types de CD-ROM
Nous vous présentons ici quelques catégories d'ouvrages qui sont disponibles sur support optique.
Les articles de journaux
Il existe, sur CD-ROM, des archives de journaux recouvrant plusieurs années de parution. Ainsi, si l'on recherche un vieux reportage paru dans La Presse ou Le Soleil, il est possible de consulter un CD-ROM pour le retracer. Par ailleurs, cette catégorie de CD-ROM peut difficilement être achetée par un particulier, car elle est très coûteuse. On peut consulter ce type de document dans les bibliothèques municipales et scolaires.
Les articles de magazines
Plus accessibles, les magazines sur CD-ROM sont vendus à un prix abordable en magasin. À titre d'exemple, un ouvrage comme Scientifix contient tous les articles de la collection Les Débrouillards et du magazine Hebdo-Science; en clair, il réunit l'équivalent d'une centaine de parutions sur un seul disque optique. Facile à consulter, il propose des milliers d'articles, des illustrations en couleurs et des images de la mascotte Beppo. Ainsi, s'il vous prend l'envie d'en apprendre sur les abeilles, il vous suffira d'insérer le disque dans le lecteur pour repérer, à partir d'un outil de recherche, la fiche consacrée aux abeilles.
Les livres
Outre les articles de journaux et les magazines, il est possible de se procurer des livres sur support optique. Par exemple, on peut acquérir sous cette forme l'annuaire économique et géopolitique mondial L'état du monde.
L'édition électronique de cet ouvrage renferme tous les livres qui ont été publiés sur le sujet depuis 1981. Il s'agit de milliers de pages consacrées à tous les pays de la planète. L'ouvrage recèle des infor-mations sur la géographie, l'économie et la politique des différents pays du monde. Chaque section est accompagnée de cartes, de tableaux et de graphiques. Il s'agit d'un bon outil pour effectuer des travaux de recherche.
Il existe aussi une autre catégorie de CD-ROM, dont le contenu n'est pas celui d'un journal, d'un magazine ou d'un livre. Le CD-ROM intitulé Fenêtres sur l'histoire — un document traitant de l'histoire du Canada — entre dans cette catégorie. Il s'agit d'un véritable outil de référence qui nous renseigne sur les premiers colons, les régimes français et anglais, le début du parlementarisme ainsi que le développement industriel au Canada. De plus, plusieurs animations en format vidéo relatent l'histoire du pays.
Le CD-ROM, tout comme le réseau Internet, sont d'excellentes sources d'information. Grâce à elles, il est possible d'en apprendre davantage sur des milliers de sujets. De plus, elles sont faciles à consulter et, surtout, elles mettent à profit toutes les composantes multimédias dont sont dotés les micro-ordinateurs. Pour ces raisons, il est important de savoir utiliser ces outils convenablement.

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