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Message par abdelwahed Lun 1 Fév - 13:40

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twisted: Twisted Evil Twisted Evil le dvd Very Happy Very Happy Very Happy


Le DVD officiellement Digital Versatile Disc - même si d'autres dénominations sont employées - est un disque optique numérique exploité pour la sauvegarde et le stockage de données, notamment la vidéo pour sa déclinaison DVD Video. Lancé officiellement en décembre 19951, il représente le format vidéo numérique le plus répandu dans le monde, successeur de la vidéocassette, du Laserdisc et du Video CD. Le format successeur du DVD Vidéo adapté aux signaux TVHD est le Blu-Ray.
Terminologie [modifier]
Les termes Digital Video Disc c'est-à-dire « Disque vidéo numérique » ont longtemps été employés par la presse. À l'origine, cette traduction provient de la Commission générale de terminologie et de néologie mais a été abandonnée par les industriels impliqués, car elle ne correspondait pas aux lettres « DVD ». La dénomination officielle « Digital Versatile Disc », c'est-à-dire « Disque numérique polyvalent », précise que ce support convient à tous les types de données numériques ou informatiques. Pour sa part, l'Office québécois de la langue française propose d'utiliser « disque DVD » (acronyme redondant), « disque numérique universel » ou « disque numérique polyvalent ». L'OQLF suggère de traduire en revanche Digital Video Disc par « DVD vidéo », « disque vidéonumérique » ou « disque DVD vidéo ». L'usage populaire quasi-universel traite « DVD » comme un nom commun, voire un adjectif (pour désigner le format, par exemple).
En 1999, le DVD Forum regroupant l'ensemble des acteurs impliqués, précise que l'initialisme officiel du format se limite aux trois lettres2, tout en soulignant que les termes Digital Versatile Disc restent la dénomination officielle du format3.
Principes et spécificités techniques [modifier]
Le DVD exploite un support semblable à celui du CD puisque ses dimensions sont les mêmes (disque de 120 mm de diamètre ou une version mini de 80 mm). Toutefois, les principales différences techniques concernent d'une part la densité / capacité de stockage-enregistrement et d'autre part, les procédés et traitements numériques (logiciels) pour leur sauvegarde.
Le laser DVD exploite une longueur d’onde de 635 ou de 650 nm pour une ouverture numérique de 0,60, ce qui procure un écart de piste de 740 nm et une longueur minimale d’alvéole de 400 nm, le diamètre du spot laser étant de 650 nm.
Les capacités d'un DVD dépendent de ses spécificités. Il peut être simple ou double face et couche, en version pleine ou mini.
Ainsi, les principales capacités et versions sont :
• DVD 5 couche unique, face unique : environ 4,7 GB
• DVD DL couche double, face unique : environ 8,54 GB
• DVD couche unique, double face : environ 8,54 GB
• DVD couche double, double face (peu fréquent) : environ 17,08 GB
• MINI DVD : couche unique, face unique : environ 1,4 GB
• MINI DVD : couche unique, double face : environ 2,66 GB
• MINI DVD : double couche, face unique : environ 2,66 GB
• MINI DVD : double couche, double face : environ 5,2 GB
Historique [modifier]
Né en 1995, il s’est imposé à la place de la cassette VHS, et cela pour plusieurs raisons :
• facilité d’utilisation et souplesse d’usage : pas de rembobinage contrairement aux cassettes, possibilité d’accéder directement à un point précis du film, chapitrage, accès à des bonus ; possibilité de voir le film en différentes langues avec ou sans sous-titrage.
• qualité de l’image très supérieure, et surtout stabilité de cette image : les images sur VHS sont très vite dégradées après seulement quelques lectures ;
• on peut y stocker à peu près sept fois plus de données que sur un CD (soit 4,70 Go ou 4,38 Gio), et plus encore si le DVD est en double couche (soit 8,50 Go ou 7,91 Gio) ;
• le prix des graveurs et des consommables vierges (le DVD en lui-même) est peu élevé ; la simplicité de fabrication, comparativement à un magnétoscope et ses consommables, en font des instruments moins dispendieux, plus fiables et plus robustes que leurs prédécesseurs ;
• le gain d’espace, s’il n’est pas une raison fondamentale de l’essor du DVD, n’en reste pas moins un avantage pour l’utilisateur ayant une grande collection de DVDs.
Le DVD a marqué le début d’une nouvelle ère dans le cinéma à la maison. Au temps de la VHS, l’amateur cinématographique ne trouvait généralement que le film lui-même sur la cassette et, plus rarement, des bonus en nombre très restreint. De plus, il peut goûter sur le même support à la version originale et à la version dans sa langue, avec ou sans sous-titrage.
Désormais, on peut trouver en plus du film qui est d’assez bonne qualité, des bandes-annonces, des making-of, des entrevues et même parfois des jeux. On trouve aussi sur support DVD des concerts musicaux, des séries télévision, des vidéo-clips, des spectacles d’humoristes, des séances de gym, des documentaires, etc.
Utilisations du DVD [modifier]
Les types d’applications du DVD :
• DVD-Vidéo (contenant des films (vidéo et son)) ;
• DVD-Audio (contenant du son haute-définition) ;
• DVD-VR (contenant de la vidéo ou du son enregistré, habituellement depuis la TV ou un caméscope) ;
• DVD+VR (une variante du DVD-VR utilisé sur des disques +R et +RW) ;
• DVD-ROM (données informatiques : systèmes d’exploitation, applications, encyclopédies, jeux vidéo (PlayStation 2, Xbox, Xbox 360, Wii, PC). Le faible coût et la grande capacité des DVDs en font des mémoires de masse idéales (voir les autres types de mémoires de masse à droite de ce paragraphe).
• DVD-RAM (format de DVD réinscriptible, au même titre que les DVD+/-RW, dont le principal atout est qu’il permet d’enchaîner aléatoirement lectures et écritures)
DVD Vidéo [modifier]


Résolution standard des vidéos sur support DVD.
Les DVDs vidéo ont connu un énorme succès ces dernières années. Ils ont progressivement remplacé les cassettes VHS en offrant un certain nombre d’avantages par rapport à ces dernières :
• La qualité d’image est nettement améliorée, d’autant plus qu’elle ne se détériore pas au fil des lectures comme c’était le cas avec les cassettes vidéo. Bien que beaucoup de définitions et de formats soient soutenus, la plupart des DVDs au détail utilisent un format compressé MPEG-2, stocké à une définition de 720×480 (NTSC de rapport 1,5) ou 720×576 (PAL de rapport 1,25).
• Le DVD supporte plusieurs codecs audio (PCM, Dolby Digital ou DTS) et le Codage audiophonique, contrairement au VHS qui enregistre le son en Modulation de fréquence sur deux pistes.
• Souvent, les DVDs vidéo proposent également le choix entre plusieurs pistes audio permettant de voir un film dans différentes langues et permettent souvent l’accès à des fonctions jusqu’ici inédites telles que le choix entre plusieurs sous-titrages, l’accès à des bonus (scènes coupées, commentaires du réalisateur, coulisses du tournage) et même parfois le choix entre plusieurs angles sur certains films.
• Par rapport à la cassette, une des innovations les plus notables est le passage direct à une séquence précise : plus besoin de rembobiner ou de chercher une séquence comme avec une bande : l’appui direct sur une ou plusieurs touches permet d’accéder à un contenu ou à un chapitre immédiatement.
DVD audio et SACD [modifier]
Apparus plus récemment, dans la succession au CD audio : deux formats, le DVD audio et le SACD (Super Audio CD). Il est nécessaire de posséder une platine spécifiquement adaptée à l’un de ces formats. Pour l’instant, aucun des deux supports concurrents n’arrive à prendre une part significative du marché pour succéder au CD audio. Apparemment, pour le grand public, la différence de qualité à l’écoute n’a pas été suffisamment significative pour justifier de nouveaux investissements.
Protection anti-copie des DVDs [modifier]
À la création du format DVD, deux systèmes étaient censés en empêcher la copie :
• le système Macrovision, interdisant la copie d’un DVD vers un magnétoscope ;
• le système CSS interdisant la copie de données d’un DVD vers un ordinateur.
Ces systèmes de protection ont été vite cassés et il existe aujourd’hui une multitude de logiciels permettant d'extraire un DVD vers un PC pour le copier soit au format original (qualité identique mais nécessite une place du même ordre sur le disque dur), soit au format DivX ou VCD (qui permet alors de le copier sur un simple CD classique moyennant une dégradation de la qualité). La plupart des lecteurs DVD récents sont « compatibles DivX », ce qui signifie qu'ils peuvent lire aussi bien des DVDs vidéo que des CDs ou DVDs contenant les vidéos compressées au format DivX (bien entendu un DVD peut contenir plusieurs films DivX).
Protections commerciales par zones [modifier]
Les industriels ont également conçu un système de zones servant principalement à limiter les exportations de disques en dehors des régions désignées, ce qui permet aux éditeurs de garder le contrôle sur le prix de vente et la date de sortie individuellement sur chaque région du globe.


Les différentes régions commerciales de DVD du monde
Rapidement, des lecteurs pouvant lire des disques de toutes les zones sont apparus. C’est notamment le cas de la plupart des lecteurs de DVDs pour ordinateur. Pour ne pas avoir besoin de plusieurs lecteurs, il est possible de « dézoner » (rendre universel) son lecteur.
Les industriels renoncèrent largement à utiliser des disques non universels, cette contrainte étant très mal perçue par les consommateurs.
Formats [modifier]
Note : les constructeurs, soutenant telles ou telles normes et leurs spécifications seraient les bienvenus.
Il existe différents formats de DVD, avec pour chacun, des supports différents :
• DVD-ROM : ils sont généralement « pressés » c’est-à-dire qu’il existe une matrice de base qui sert de moule pour les copies, et donc ils ne sont pas enregistrables.
• DVD-R : aussi noté -R (pour Recordable : enregistrable) cette norme est la première à avoir vu le jour et était principalement destinée à la vidéo. Les informations sauvegardées sur le support le sont par altération d’une couche inscriptible à l’aide du laser du graveur. Le DVD-Forum est chargé de promouvoir le DVD-R (Liste des membres du DVD-Forum).
• DVD+R : comme pour le -R mais la norme est plus récente et plus adaptée que le -R pour le stockage de données. Il permet la visualisation vidéo à tout moment, sans « finalisation » du disque. Il possède aussi de meilleures caractéristiques techniques que son cousin. Il n’existe cependant presque aucune différence visible à l’œil nu entre les -R et le +R. Plus récent, le +R était cependant, en 2004, un peu moins compatible avec les lecteurs DVD de salon (sauf ceux de Philips, promoteur actif du DVD+) et les PC. Le consortium DVD+RW Alliance est chargé de promouvoir le DVD+R (apparu bien après le DVD+RW). Bien que celui-ci regroupe moins de membres que le DVD-Forum (originellement trois : Philips, Sony, HP), il est jugé comme étant plus « prestigieux ».
• DVD-R DL, DVD-RW DL, DVD+R DLet DVD+RW DL, encore peu nombreux sur le marché, apparaissent peu à peu. DL signifiant « Dual Layer » soit « double couche » en anglais, ces DVDs offrent une capacité doublée : 8,50 Go. Cependant, on peut noter une légère avance des formats +, car la capacité à graver les "DVD+R\RW DL" a été implémentée bien avant sur les graveurs, la vitesse maximum est également supérieure actuellement.
• DVD-RW et DVD+RW : sont les pendants des CD-RW c’est-à-dire les réinscriptibles (ReWritable) avec les mêmes caractéristiques que leurs homologues -R et +R. Les informations sauvées sur le support le sont par réorganisation de la couche enregistrable à l’aide du laser du graveur. C’est pourquoi un formatage est requis avant d’écrire ou pour effacer le disque. On ne peut donc effacer seulement quelques fichiers. Il faut effacer tout le disque avant de réécrire les informations qui devaient être conservées, et d'ajouter d'éventuels nouveaux fichiers.
• DVD-RAM : Norme peu répandue, plus chère, mais pouvant contenir jusqu’à 9,4 Go (comparativement à 4,7 pour les modèles précédents). Ils sont réinscriptibles comme les DVD+RW et les DVD-RW mais supportent plus de cycles d’écriture que ces derniers. Ils étaient à leurs débuts contenus dans une cartouche protectrice. Leur principal avantage sur les DVD+RW et les DVD-RW est de pouvoir effacer et réécrire fichier par fichier, comme sur une disquette, un disque dur, ou une carte mémoire (il n'est pas nécessaire d'effacer tout le disque pour modifier un fichier). D'où une plus grande souplesse et un grand gain de temps, notamment lors de sauvegardes.
Ces différents formats créaient une certaine confusion. En 2005, de nouveaux types de graveurs permettent d’enregistrer sous plusieurs formats.
Capacité de stockage [modifier]
Couches 1 2
Faces
1 DVD-5 DVD-9
2 DVD-10 DVD-18
Les capacités nominales des DVDs sont données en gigaoctets (1 Go = 1 000 000 000 octets), mais la plupart des programmes indiquent les tailles en gibioctets (1 Gio = 1 073 741 824 octets). Il existe au départ quatre types de DVD :
• Le DVD-5 : il est composé d’une face et d’une couche de stockage. Sa capacité est de 4,70 Go ou 4,38 Gio.
• Le DVD-9 : il est composé d’une face et de deux couches de stockage. Sa capacité est de 8,50 Go ou 7,91 Gio.
• Le DVD-10 : il est composé de deux faces et d’une couche par face (il faut retourner le DVD pour pouvoir lire la seconde face). Sa capacité est de 9,4 Go ou 8,76 Gio.
• Le DVD-18 : il est composé de deux faces et de deux couches par face. Sa capacité est de 17 Go ou 15,8 Gio.
Actuellement, les DVDs du commerce (films, concerts…) sont très souvent des DVD-9 car leur capacité permet un encodage à plus haut débit fournissant une meilleure qualité sonore et visuelle que le DVD-5. Mais il existe maintenant le DVD+R 9 (qui offre 8,50 Go de capacité de stockage) pour les particuliers qui désirent graver leurs propres vidéos.
Personnalisation [modifier]
La personnalisation de la face de présentation des DVDs a longtemps été laissée à des kits autocollants imprimables, à apposer sur le disque.
Certaines imprimantes (Epson, Hp et Canon par exemple) permettent aussi d’imprimer directement sur les disques, à condition que ceux-ci soient dotés d’une surface imprimable (blanche ou argentée).
Les constructeurs se sont penchés sur la question d’un matériel unique permettant de répondre à ce besoin. En 2000, Yamaha avait tenté le coup du DiscT@2 (Prononcez DiscTatoo) permettant de graver des images sur la surface non utilisée lors de la gravure des données. En 2005, HP fait l’annonce de la technologie LightScribe qui permet, en ayant le graveur et les disques compatibles, d’imprimer textes et images sur la face de présentation du disque, sans recourir à de l’encre. Nec propose de son côté une technologie similaire appelée LabelFlash. Pour l’instant, ces solutions de gravure d’étiquette (ou labellisation) sont toutes uniquement monochromes. La technologie LightScribe est aujourd’hui la plus répandue.
Ces gravures d'étiquette sont toutefois définitives sur chaque disque, même si ces derniers sont réinscriptibles.
Le boîtier [modifier]
Comme pour les CD ou disques Blu-rays, les DVDs vendus dans le commerce étaient toujours, à quelques exceptions près, stockés dans des boîtiers extérieurement de taille identique quel qu'en soit le contenu, films, jeux etc. Ceux-ci étaient également à court terme plus résistants que ceux pour CD qui ont tendance à craquer surtout en cas de transport. Cependant à long terme les boîtiers DVD devenaient de plus en plus fragiles à cause de leur composition en un morceau de plastique unique qui se referme sur lui-même, contrairement à ceux pour CD qui utilisent un système pentures. Physiquement le boîtier DVD mesure en moyenne 7 1⁄2 pouces (environ 19 cm) de hauteur par 5 3⁄8 pouces (environ 13,6 cm) de largeur et 9⁄16 pouce (environ 14 mm) d'épaisseur. La hauteur et la largeur correspondent aux boîtiers VHS, ce qui implique une facilité de stockage pour une collection mixte VHS/DVD, mais également un encombrement plus grand que nécessaire. Le socle pour recevoir le disque étant de la même taille que celui d'un boîtier CD, il est tout à fait possible d'insérer un CD dans un boîtier DVD et vice-versa. Un autre format a vu également le jour au tout début de l'avènement du DVD : il s'agissait d'un boîtier moitié en plastique et moitié en carton, mais il fut vite abandonné en raison de sa trop grande fragilité.
D'autres variantes existent également, par exemple le boîtier pour les jeux de PlayStation 2, console qui a d'ailleurs grandement contribué à l'implantation du format, incluant généralement un endroit nommé memory card holder qui permet d'y ranger une carte mémoire.
Succession du DVD [modifier]
• Pour succéder au DVD, deux formats étaient en compétition : le Disque Blu-ray (sa capacité de base est de 25 Go et passe à 50 Go en double couche) et le HD DVD (15 Go en simple couche, 30 Go en double couche, voire 45 Go en triple couche). Bien que le HD DVD fût approuvé par le DVD Forum (autorité chargée du développement et de la promotion du format DVD) comme successeur du format DVD, l’annonce de son abandon par Toshiba le 19 février 2008 coupe court à son développement, et permet ainsi la démocratisation du format Blu-ray.
• Le HVD (Holographic Versatile Disc ou Disque holographique polyvalent) est lui aussi déjà prêt, bien qu’il n’en soit pas encore au stade commercial. Il possède une capacité de plusieurs téraoctets.
• Dualdisc
• Le FVD (Forward Versatile Disc) est un format alternatif au Blu-ray et au HD DVD poussé par le gouvernement taïwanais. L’idée est de proposer un format de disque optique permettant la haute définition à un prix moins élevé que les deux formats géants. Ce résultat est obtenu en augmentant légèrement la capacité du disque jusque 5,4 Go en simple couche et 9,8 Go en double couche (le triple couche est possible également), mais en le lisant toujours avec un laser rouge. L’utilisation d’un codec plus performant que le MPEG-2, le WMV9 permet d’avoir jusque 135 minutes de film en haute définition au format 720p sur un disque double couche et en 1080i sur un disque triple couche.






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Message par abdelwahed Lun 1 Fév - 13:44

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u]
[center]le CD
[/u]
Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Mad Mad Embarassed Embarassed Cool Cool Cool Cool Shocked Very Happy Very Happy Smile Smile Smile sunny sunny sunny lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! [/center]disque compact enregistrable (ou CD-R pour Compact Disc Recordage) est un disque compact qui peut être enregistré une et une seule fois. Il s'agit d'une technologie intermédiaire entre le cédérom non enregistrable et le disque compact réinscriptible (CD-RW). Le CD-R apparaît pour la première fois en 1988, puis se généralise à la fin des années 1990 pour un prix encore très élevé. Son prix ayant fortement baissé, il est aujourd'hui accessible au grand public.

Utilisation [modifier]
Il est parfois utilisé pour archiver des données, mais la durée de stockage est relativement faible. Selon les sources, elle peut être estimée entre 5 ans et 50 ans. Il peut contenir 700 Mo de données ou 80 minutes de son. Certains CD-R récents peuvent recevoir jusqu'à 800 Mo de données ou 90 minutes en audio.
Lorsqu'ils servent à l'archivage, ils doivent être conservés dans des conditions particulières notamment d'obscurité, d'humidité (milieu sec), de température, du fait de leur constitution.
Matériau du disque [modifier]
Les disques compacts enregistrables sont en général constitués de 5 couches :
• la plus profonde et la plus épaisse est une couche de polycarbonate ;
• puis une couche chimique (de cyanine ou le plus souvent de phtalocyanine) ;
• une couche métallique ;
• une couche protectrice ;
• enfin la face supérieure du CD.
Format et compression des données [modifier]
Les données présentes sur un disque sont caractérisées par une succession de cavités (pits en anglais) séparées par des surfaces planes (lands en anglais). On peut dénombrer 4 à 5 milliards de cavités qui sont disposées sur une spirale de 6 km de longueur, chaque spire de cette spirale étant espacé de 1,6 µm. Une cavité a une longueur de 0,833 à 3,56 µm et une largeur de 0,6 µm.
Principe de fonctionnement [modifier]
La lumière du laser est réfléchie par les parties creuses et les parties plates. La profondeur des creux est égale à la moitié de la longueur d'onde de la lumière (0,12 µm). Cela provoque un déphasage de la lumière réfléchie qui se trouve ainsi non détectée par le lecteur. Ces modifications sont interprétées par le lecteur comme des impulsions. La lumière est donc réfléchie sur le plat comme sur le creux, mais la réflexion est pratiquement annulée à chaque franchissement d'un creux.
La génération des impulsions n'est pas provoquée par la succession de plats et de creux mais par les passages de l'un à l'autre (front montant et descendant). La valeur logique 1 est représentée par le passage entre plats et creux.
Les zones de données [modifier]
Un CD-ROM contient au moins trois zones de données:
• La première, au centre du disque est appelée zone de Lead In et contient la table des matières (Table Of Contents)
• Il s'ensuit la zone des données effectives
• La piste est clôturée par une zone de Lead Out
Ces trois zones formant une session, un disque peut être composé de plusieurs sessions.
Décodage des données Codage [modifier]
Pour inscrire une information de 8 bits sur un CD-ROM, il faut nécessairement 14 bits (codage Eight To Fourteen Modulation) pour des raisons que nous évoquons dans cet article, la lecture des informations se faisant sur front.
En effet, chaque transition de l'un à l'autre représente un 1 logique, la cuvette ou la plat représente un 0 logique. Ces entités d'information de base sont appelés Channels Bits. Pour des raisons techniques liées à la production, une cuvette ou un plat a une longueur comprise entre 2 et 11 Channels Bits. Au plus tôt après deux et au plus tard après 11 zéros logiques, un 1 logique doit apparaître. De plus, il ne peut y avoir deux 1 consécutifs sans au moins deux 0 entre eux. La raison doit être recherchée dans la résolution au niveau des microcuvettes, limitées à une certaine taille par la longueur d'onde de l'émission laser et l'ouverture de l'objectif du laser de la lecture : des transitions trop proches ne pourront être lues.
Ainsi, 8 channels bits ne suffisent à la représentation d'un octet. Il faut donc faire appel au codage EFM pour pouvoir représenter les 256 combinaisons possibles d'un octet.
Extrait du codage EFM d'Aurélien Janel: Eight-to-Fourteen Modulation [modifier]
Bits de données Bits générés
0 00000000 01001000100000
1 00000001 10000100000000
2 00000010 10010000100000
etc...
Cette modulation sur 14 bits résout le problème de la transition minimale pour les bits situés à l'intérieur d'un symbole de 14 bits. Cependant, un 1 en terminaison d'un symbole pourrait se trouver être trop près du 1 du début du symbole suivant. Ce problème est résolu en plaçant trois bits de séparation entre chacun des symboles.
Les données sont regroupées en trames ayant les caractéristiques suivantes: Une trame comporte 24 symboles (mots) de 17 bits, précédés d'un code de synchronisation de 17 bits, un code de contrôle et huit codes de correction d'erreurs comportant aussi chacun huit bits. Une trame de 24 octets utiles (soit 192 bits) est donc représentée par 588 bits. Les trames sont regroupées en blocs de 98 trames (secteurs).
Les différences entre le disque compact enregistrable et le disque compact déjà gravé [modifier]
La principale différence entre le disque compact enregistrable et les CD déjà gravés réside dans la méthode d'inscription des données, et influe notamment sur la durée de vie des supports (2 à 5 ans pour un CD-R, 100 ans pour un CD pressé).
Les CD déjà inscrits tels les CD audio sont pressés. À partir de l'exemplaire original, dit « Master », on crée le « Glassmaster », un négatif qui va servir de moule. Dans celui-ci on introduit le polycarbonate, à la base de tous les CD pressés, qui est ensuite recouvert de différentes couches protectrices.
Les CD-R possèdent une couche chimique, le plus souvent à base de cyanine. Or ce composé est sensible à la lumière. Ainsi, pour inscrire le CD, le laser du graveur va simplement marquer (ou bruler) cette couche chimique.
Le pressage est une technique rapide, très fiable, permettant de créer des supports durables, mais qui n'est rentable qu'à partir d'un nombre important de CD, car il doit être effectué en usine équipée. Le particulier doit donc se limiter au CD-R.
CD auto-gravables [modifier]
L'enregistrement des données sur un CD-R nécessite l'utilisation d'un logiciel de gravure.
Cependant, depuis quelques années, des CD dits auto-gravables ont fait leur apparition. Ce sont en fait des CD-R qui ne sont pas entièrement vierges, mais contiennent un logiciel de gravure embarqué. Ce dispositif permet de se passer d'un logiciel tiers (souvent payant), d'autant qu'il est généralement plus simple d'utilisation : l'utilitaire de gravure s'exécute automatiquement dès que le disque est inséré dans un lecteur, l'utilisateur sélectionne les fichiers qu'il souhaite graver par glisser-déposer, et la gravure nécessite beaucoup moins, voire aucun réglage. Ce type de CD-R est donc bien indiqué pour les néophytes. En revanche, ils ne sont pas utilisables avec tous les systèmes d'exploitation (l'exécutable devant être compatible), et ne permettent pas de copier des CD audios ou des images disque. De plus, ils sont en principe vendus à un prix plus élevé que les CD-R traditionnels1.

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